L’essentiel des déchets du secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP) est inerte (plus de 90%).

Les déchets inertes sont définis selon l’article R541-8 du code de l’environnement comme tout déchet qui ne subit aucune modification physique, chimique ou biologique importante, qui ne se décompose pas, ne brûle pas, ne produit aucune réaction physique ou chimique, n’est pas biodégradable et ne détériore pas les matières avec lesquelles il entre en contact d’une manière susceptible d’entraîner des atteintes à l’environnement ou à la santé humaine.

Les déchets du BTP se caractérisent également par leurs gisements très importants, qui se comptent en plusieurs dizaines de millions de tonnes chaque année. Ils sont donc distingués des déchets générés par les ménages et les activités économiques autres que BTP.

Objectifs régionaux de la filière BTP

Le Schéma régional d’aménagement de développement durable et d’égalité des territoires (SRADDET) précise la stratégie, les objectifs et les règles fixés dans plusieurs domaines. Concernant les déchets, les objectifs sont regroupés par mode de traitement et selon le type de producteur de déchets.

Le suivi des objectifs de la filière BTP a été confié à la Cellule économique régionale de la construction Auvergne-Rhône-Alpes (CERC-Auvergne-Rhône-Alpes), dans le cadre d’un travail partenarial associant la Région Auvergne-Rhône-Alpes, la DREAL Auvergne-Rhône-Alpes, l'ADEME et les organisations professionnelles du bâtiment et des travaux publics (FRTP, UNICEM, FFB, CAPEB, FEDEREC, FNADE…).

Bilan régional

Après une année 2020 marquée par la crise sanitaire et économique de la Covid-19, l’activité Bâtiment et Travaux Publics est repartie à la hausse en 2021, entraînant une augmentation des déchets produits sur les chantiers.

Le gisement généré a ainsi représenté 28,2 millions de tonnes (déchets inertes, non dangereux et dangereux), un volume toutefois en baisse par rapport au niveau de 2019.

[Mise à jour : janvier 2024]